La connaissance n’est pas un privilège, mais un don à tous.

« La connaissance ce n’est pas un privilège pour les uns, ce doit être un don à tous, et pour tous, et par conséquent « celui qui a, doit donner à celui qui n’a pas ». Si [en 1968] on avait mis les étudiants en contact avec la misère, avec les couches de population populaire, avec tous ceux qui souffrent, si on leur avait montré tout ce qu’ils pouvaient faire ? Si les étudiants avaient mis leur manifestation au
service des pauvres et s’ils étaient allés dans toutes les cités de la région parisienne pour manifester en faisant des bibliothèques dans la rue, en apportant leur ordinateur ou leur alambic comme le font certains volontaires, et bien je pense que cette manifestation aurait eu un sens, et je crois que l’ensemble des milieux populaires des ouvriers, des gens qui vivent chichement et difficilement auraient été entièrement d’accord avec eux, et les auraient soutenus  autrement, parce qu’ils auraient découvert qu’entre l’université et le monde des pauvres, de la misère il n’y a pas de fossé, que c’est vraiment la même humanité qui se bat pour la même cause, celle de la liberté, celle du respect des uns des autres ».

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