« Quand nous parlons du destin de Dieu parmi les pauvres, la première question qui surgit est, me semble-t-il : Dieu n’est-Il pas impossible aux pauvres ? Nous avons pris conscience de cette question quand nous avons compris le vertige dans lequel vivaient les hommes frappés de misère. En effet, tout ce que nous voyons autour de nous, tout ce qui se vit en milieu sous-prolétaire est tellement déconcertant, tellement étranger à ce qu’on nous a affirmé dans les écrits spirituels, et souvent dans les prônes, qu’il nous est apparu absolument impossible que les pauvres puissent partager notre foi. Il nous a semblé impossible que le Dieu que le pauvre rencontrait, priait et adorait dans cet univers si éloigné, si insoupçonné dans lequel nous vivons aujourd’hui soit le Dieu que nous aimons, que nous adorons ».
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