Vie et espérance des plus pauvres

Adresse faite à l’occasion de la « Fête de la vie », organisée par le Mouvement « Vivre », à Lons-le-Saulnier, le 29 juin 1985. Public d’un millier de personnes, surtout des jeunes

« Une mère de famille me disait :
« La misère, c’est quand tu luttes,
tu luttes, tu luttes encore,
et que tu n’arrives pas. »
Cette parole est celle d’une mère du Quart Monde,
parole de femme,
parole de souffrance.
Cette parole nous rappelle
et nous fait comprendre
le courage du peuple de la misère
pour conquérir le droit de vivre.
Mais cette parole nous suggère
que la force ultime des très pauvres,
la seule arme qui leur reste
quand tout a été tenté,
est leur souffrance.
Elle nous rappelle
que leur propre misère
est leur arme ultime,
celle qu’ils dressent pour échapper
au désespoir ».

Illustration : Morne de Grande Ravine, Haïti, 2005©Jacqueline Page/ATD Quart Monde/Centre Joseph Wresinski/AR0200902086

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