Rencontre avec le père Joseph Wresinski – Entretien avec Claudine Faure

Dans cette interview enregistrée en octobre 1987 par Claudine Faure., montée par Philippe Hamel en 2000, le père Joseph s’adresse en particulier aux jeunes.

“ Ne te regarde pas, mais regarde les autres. Ne pense pas tellement à toi, mais pense aux autres, ne lutte pas tellement pour toi mais lutte pour les autres, et si tu pries alors engage-toi, engage-toi, et ne reste pas confiné dans des communautés qui n’éclatent pas. Eclate. Un jeune est fait pour éclater, sinon ce n’est pas la peine d’être jeune, pas vrai? Vous qui êtes jeune, si vous n’éclatez pas, à quoi ça sert d’être jeune. Ce n’est pas quand vous aurez mon âge que vous éclaterez, vous n’en aurez ni la force ni même l’imagination ».

Visionnez l’entretien et lisez-en le texte intégral.

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4 commentaires Laisser un commentaire
  1. Il n’est pas possible d’oublier… ;
    La misère existe. …
    OUi !
    Parfois et même souvent :
    -nous jugeons ; mais que savons nous vraiment ?
    A quiconque me lire , n’oubliez pas que la misère, un jour ou l’autre peut frappe chez n’importe qui…
    La question que je me pose aujourd’hui comme crie encore « le Père Wrésinski » qu’est ce que j’ai fait pour empêcher cette misère…?
    Lorsque j’étais jeune , Moi , je voyais pas, je ne comprenais pas. J’étais aveugle … Maintenant que je vieillis, je me rends compte de tous les combats que j’aurai pu mener .
    « Pardon  » Seigneur ».
    Je fais ce que je peux faire ,
    et je n’ai plus beaucoup de force. Alors, les jeunes , réveillez vos coeurs ,mais battez vous avec les armes de l’amour …

  2. Mes amis. J’ai passé toute ma jeunesse au Cameroun entouré des pauvres, de personnes qui vivaient dans la misère. Mais je n’avais jamais fais attention à eux. J’étais plutôt indifférent à leur situation. Ma vie en France m’a fais découvrir la pauvreté. Dans la souffrance il m’es d’ailleurs arrivé à me demander pourquoi je pouvais autant souffrir dans un environnement aussi riche. Grâce à dieu j’ai pu obtenir un logement et le revenu minimum d’insertion. Aujourd’hui j’ai 54 ans et je vis sous le seuil de pauvreté. J’ai connu la pauvreté et j’ai vu les gens dans la misère au Cameroun : des gens malades ou en situation de handicap laissé à l’abandon, des gens vivant dans des taudis qui a peine pouvaient se loger et se ourrir. Je n’ai pas beaucoup voyagé mais j’ai pu vivre des situations ou les gens souffraient vraiment à la télévision. Aujourd’hui je suis très sensible à toutes les formes de souffrance humaine : maladie , handicap, pauvreté, analphabétisme etc..j’agis en faisant des dons mais je rêve que dieu me permette
    de m’impliquer d’avantage dans cette cause. Si dieu le permet je vais sensibiliser le maximum de gens possible à la lutte contre la misère et les autres formes de souffrances humaines. Cet interview m’a ouvert la voie et je pense comme Joseph que les jeunes ont un rôle très important à jouer dans cette aventure

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