Joseph Wresinski, l’autre abbé Pierre.

C’était dans le bidonville de Noisy-le-Grand en 1961. Noisy-le-Grand qui, avec celui de Nanterre, est alors le plus grand camps de sans-logis en Ile de France.

A cette époque, 100.000 personnes vivent dans ces taudis. C’est à Noisy-le-Grand que va s’installer cet homme en 1956, un prêtre. Joseph Wresinski vivra au milieu des déshérités et luttera pour eux jusqu’à la fin de sa vie. Un combat célébré ce 17 octobre, journée mondiale du refus de la misère.

Il créera l’association Aide à toute détresse, ATD, qui deviendra plus tard ATD quart monde. Pas de parole misérabiliste, mais un discours de combat. La misère est une création de l’homme, elle doit être détruite par l’homme, répète-t-il.

Ce qu’il veut ? Pas la pitié, ni l’assistance. Juste la dignité.
Lui-même a grandi dans la misère, à Angers. Père polonais, mère espagnol, il a connu la douleur.
Et il a connu la honte.

Le 17 octobre 1987, 100.000 personnes se rassemblent au Trocadéro, à Paris, pour dénoncer cette injustice qu’est la misère. Suite à cette manifestation, ce jour sera décrété journée mondiale du refus de la misère, reconnue par l’ONU depuis 1992.

Un clip produit par l’Institut National de l’Audiovisuel à l’occasion du 17 octobre 2016.

 

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