On pense qu’ils n’ont rien à dire…

« On ne respecte pas la dignité des pauvres parce qu’on ne croit pas qu’ils soient capables d’assumer leurs responsabilités d’abord.

Deuxièmement, c’est parce qu’on ne veut pas les écouter, on pense qu’ils n’ont rien à dire.

Cet homme, intelligent, plein de cœur, qui me disait : « Mais moi, qu’ai-je à faire avec ces gens-là ? Je veux bien les aider, leur donner de l’argent, je veux bien les recevoir chez moi, même, à l’occasion, mais je n’ai rien à apprendre d’eux, c’est eux qui ont tout à apprendre de moi. »

Et le mouvement, c’est justement le contraire qu’il dit. Il dit : ces gens qui se sont mis debout, qui ont connu la misère, ils ont quelque chose à apprendre à la société. Ils ont à apprendre quelque chose à la démocratie.

D’abord la démocratie, c’est l’écoute de tous, et tenir compte de ce que les uns et les autres peuvent dire. C’est ça d’abord la démocratie.

C’est la reconnaissance de cette dignité fondamentale qui fait que les hommes sont égaux. Et que parce qu’ils sont égaux, ils peuvent parler, il peuvent dire ce qu’ils pensent.

Au fond les hommes de la misère ne sont pas des bûches ».

 

Play with YouTube

By clicking the video, you accept that YouTube places cookies on your computer.

.

Un commentaire Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *