Ce texte a été également publié dans la Revue du MAUSS, 2016/1, n° 47, page 492 et suivantes.
« Quand on pense à un pauvre, est-ce que l’on pense à cela ? A ce que le pauvre que l’on a devant soi est pauvre, non pas parce qu’il manque de quelque chose pour lui-même, non pas parce qu’il manque de pain, non pas parce qu’il ne peut pas recevoir quelqu’un à sa table, et non pas parce qu’il n’a pas un honneur qui ne lui soit pas reconnu, mais parce qu’il ne peut pas donner, parce qu’il n’a rien à donner, parce qu’il n’a pas le pain pour donner, la table à laquelle il pourra recevoir quelqu’un…
Il est bien plus agréable et bien meilleur de donner que de recevoir. Recevoir, à la longue, devient une honte. Donner est toujours une promotion, parce que le don est un partage d’amour et d’honneur ».
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